L’action du CGET s’inscrit, en priorité, dans la prise en compte de la spécificité de chacun des territoires afin de tirer le meilleur profit de chaque mode de transport, au bénéfice des citoyens. Le Commissariat général s’appuie, en particulier, sur les décisions du Comité interministériel aux ruralités (Cir) qui, le 14 septembre 2015, a arrêté trois nouvelles mesures consacrées à la mobilité en zone rurale :
Par ailleurs, le CGET veille aux effets territoriaux de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques qui, entre autres, permet d’ouvrir des lignes d’autocar sur le territoire national afin d’élargir l’offre de mobilité.
Le rôle du CGET consiste à s’assurer que cette nouvelle offre de mobilité se conjugue à celles déjà en place afin de donner accès à un service adapté à chacun sans dégrader la desserte des territoires.
Loi n° 2015-990 du 6 août 2015
Concernant le train, la desserte ferroviaire des territoires est au centre des préoccupations du CGET. Les territoires et leurs habitants sont très attachés à ce mode de transport. Mais, son exploitation se voit confrontée à de nombreuses difficultés : état du réseau, coût pour la collectivité nationale, dégradation du service…
Le CGET s’attache, là encore, à conforter la prise en compte de l’égalité des territoires dans les choix ferroviaires de demain. Et son implication est directe :
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Par ailleurs, le CGET analyse le maillage aéroportuaire au travers d’une mission confiée par Gilles Savary, député de Gironde et président du Conseil supérieur de l’aviation civile (CSAC). Objectif : analyser l’offre aéroportuaire et ses liens avec les territoires, puis les conditions de l’évolution du système, selon une typologie des territoires à établir.
Le CGET participe également à la conférence nationale sur la logistique – du fait de l’impact de ce secteur sur les territoires et leurs infrastructures –, qui doit déboucher sur une stratégie « France Logistique 2025 ». Il est aussi présent à la conférence nationale pour la relance du fret ferroviaire et à celle pour le fret fluvial, dont un plan d’action pour la filière sera élaboré d’ici juin 2016.
Enfin, l’ensemble de ces orientations conduisent à des investissements également discutés au sein de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), dont la Commissaire générale est administratrice.