Des assises des territoires ruraux ont été organisées durant l’automne 2014 et trois comités interministériels aux ruralités se sont tenus les 13 mars et 14 septembre 2015, et le 20 mai 2016. Ces comités interministériels avaient un triple objectif :
Le Gouvernement, avec l’appui du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), a choisi de revoir en profondeur son mode d’action, en activant tous les leviers de l’État, suivant trois axes :
De nombreuses mesures ont été prises en faveur du développement de l’attractivité des territoires et de l’accès aux services publics : santé, éducation, développement économique, soutien au commerce et à l’artisanat, transition écologique, évolution de l’agriculture, revitalisation des centres-bourgs et des villes moyennes, couverture et développement des usages numériques. Afin d’apporter des réponses adaptées aux spécificités de chaque territoire, la concertation avec les acteurs du développement local est déterminante. Des dispositifs expérimentaux pourront être proposés, avant de prévoir un déploiement plus large.
Les campagnes denses des villes, du littoral et des vallées urbanisées connaissent une forte croissance de leur population (16,6 millions d’habitants) et un développement important de leur économie présentielle.
Les campagnes agricoles et industrielles se situent en périphérie plus lointaine des pôles urbains, plutôt dans la partie nord du pays. Les populations (5,6 millions d’habitants) ont des niveaux de qualification faibles et un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale. Leur proximité avec de grands centres urbains leur permet cependant de poursuivre leur développement.
Les campagnes à très faible densité (5,2 millions d’habitants) connaissent un brassage de populations. Leur vieillissement est important, le niveau de revenu et l’accessibilité aux services courants très en-dessous de la moyenne française. L’émergence de nouveaux modes de communication permet de valoriser leur qualité de vie et leur diversité paysagère et environnementale.